C’est l’été, c’est l’occasion de faire de belles photos et pour l’occasion, j’ai sorti le drone Parrot Bebop. Celui-ci est le tout dernier né de leurs drones. Il convient à tous les types de public grâce à l’intégration d’une caméra, d’un système de stabilisation à toute épreuve, et l’utilisation du smartphone pour le contrôler. Voici ce que j’en ai pensé :
Contenu du packaging et caractéristiques techniques
Le Parrot Bebop vient avec une pléthore de composants. On retrouve ainsi 2 batteries, son chargeur (avec les adaptateurs pour tous les pays), des hélices supplémentaires, et des carènes pour protéger les hélices lors des vols. Parrot a eu la bonne idée d’intégrer une infographie pour donner quelques règles de sécurité sur l’utilisation du drone.
- Dimensions : 28x32x3.6cm
- Poids : 400g
- Processeur : Cortex 9 dual-core CPU + quad-core GPU
- Mémoire de stockage : 8 Go
- Capteur photo/vidéo : un capteur de 14 MP filmant en Full HD (1920 x 1080 pixels), lentille fisheye 186°
- Connectivité sans fil : Wi-Fi ac 802.11n
- Capteurs : 1 magnétomètre sur 3 axes + 1 gyroscope sur 3 axes + 1 capteur de flux optique + 1 capteur à ultrasons + 1 capteur de pression
- Geolocalisation : GNSS (GPS + GLONASS + Galileo)
Prise en main
Le Parrot Bebop se pilote au choix avec le Sky Controller, une télécommande qui offre 2 km de portée, ou avec un smartphone/tablette (iOS et Android, mais bientôt Windows Phone). Je n’avais pas beaucoup de place dans mon sac donc j’ai préféré utiliser mon téléphone.
L’application propose de nombreux réglages qu’il est nécessaire de paramétrer pour être sûr de voler en toute sécurité. On a le choix entre 3 prises en main, l’expert qui permet de modifier l’angle de la caméra très rapidement, le mode confirmé qui se pilote comme le Skycontroller avec deux sticks virtuels, et le mode débutant qui utilise le gyroscope du téléphone. Dans mon cas, j’étais en mode expert et j’ai surtout utilisé les paramètres de vitesse et de portée pour avoir un signal sonore dès que le drone va trop loin pour éviter de perdre le contrôle. Avec un smartphone, j’ai pu avoir une portée légèrement supérieure à 40-50 mètres (au lieu des 100-250 m annoncés) mais après ce fut la perte du Wi-Fi et là une galère pour le récupérer. Heureusement, dans ces cas là, le drone rentre à la « base » (le lieu du dernier envol) au bout de 30 secondes et il reste en vol. Sur le smartphone, il est possible de le suivre en vidéo ou avec la cartographie du lieu (à précharger avant). Très vite, le signal vidéo est compliqué à suivre sur le téléphone donc privilégiez de suivre le drone à vue. Les quelques loopings et tonneaux qui sont réalisables avec le drone (sans carène) sont par contre très énergivores. Parrot avait annoncé une fonctionnalité pour programmer un voyage que le drone allait effectué mais finalement des mois après elle n’est toujours pas là. La faute à une réglementation plutôt compliquée en France.
Le drone possède une caméra capable de filmer et de prendre des photos. La stabilisation réalisée sur la vidéo est tout simplement incroyable. La Vendée (où j’ai filmé) est plutôt réputée pour ses vents et le drone les subissait sans que cela ne se remarque dans la vidéo. Le capteur fish-eye de 14 MP avec son angle de 186° est tronqué pour que de manière numérique, le Bebop puisse stabiliser la vidéo et sortir une vidéo 16:9 en Full HD. Si la vidéo est très nette au centre, on remarque très vite que des artefacts apparaissent sur les côtés.
Conclusion
Le Parrot Bebop est un drone vraiment cool pour la prise de vue, il est déjà tout équipé. Il est facile à diriger et à gérer. Cependant, mieux vaut investir dans la télécommande Sky Controller si vous souhaitez prendre des paysages de vraiment loin. Le vol en intérieur est à proscrire vu sa taille. Si vous souhaitez voir ce qu’il donne en vol, voici notre vidéo de test :
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