Microsoft Surface Book : le meilleur ordinateur portable du monde ?

Le titre vous paraît aguicheur ? Je vais vous partager mon expérience avec Surface Book, l’ordinateur ultime selon Microsoft. Et après plusieurs semaines d’utilisation intensive au quotidien je suis bien d’accord avec eux, moi qui ai notamment utilisé une autre marque informatique pendant plus de trois décennies…

Surface Book

Le modèle que j’ai testé est une machine très puissante, et ce n’est pas un hasard. En effet j’ai besoin de composants qui tiennent la route, vu ce que je leur fais subir. Avant de vous expliquer mon utilisation quotidienne de Surface Book, voici la petite fiche technique de la bête :

  • 13,5″ pour l’écran tactile
  • Processeur Core i7 6600U 2,6Ghz
  • Carte graphique NVIDIA GTX 965M
  • 16GO de RAM
  • 1To de disque dur SSD
  • Stylet

On le voit, il y a de quoi envoyer du bois. Je n’ai pas opté pour la version 15″ car je souhaitais garder un maximum de mobilité avec ma machine et 15″ ça devient trop encombrant pour moi.

Mon setup initial perso

Je fais une petite parenthèse qui va mieux vous faire comprendre la partie ci-dessous “Mon utilisation”. J’utilise habituellement 3 machines. Commençons par l’iPad, un Mini, qui me permet de regarder des vidéos Youtube ou une série Netflix allongé OKLM sur le canapé. Les petits l’utilisent pour Pokemon Go (bon ok moi aussi je l’utilise un peu pour Pokemon Go) et sinon je chill sur les réseaux sociaux et autres Flipboard.

Seconde machine, un MacBook Air. Petit, léger, fin, il me suivait partout : au bureau, en déplacement, dans l’avion… Très pratique.

Troisième et dernière machine : un fat iMac 27″ late 2009. Ma machine de prod, celle qui mange du Photoshop, du Lightroom, et du Premiere à foison.

Sur les trois machines il ne m’en reste plus qu’une, l’iPad. Je me suis fait voler mon MacBook à Berlin, et mon iMac a rendu l’âme après 8 ans de fiers et loyaux services. J’aurais pu racheter un MacBook Air et un iMac 27″, ce sont des machines de travail, il s’agit d’un investissement professionnel, donc. Pas de l’achat compulsif de bobo. J’aurais pu donc investir (lire “me saigner”). C’est alors qu’on m’a donné l’opportunité de tester Surface Book. Et là, la bonne baffe dans la figure… Dans le bon sens du terme.

 

Mon utilisation

Je tiens à préciser que je ne suis pas payé par Microsoft. On ne m’a pas donné de Surface Book. Je partage avec vous ma réelle utilisation de cet ordinateur, que j’ai utilisé comme j’ai utilisé pendant des années mes autres machines.

Surface Book m’a suivi partout avec ses 1,6kg, que ce soit en déplacement chez des clients, au bureau, à l’étranger… La construction même de cette machine fait qu’on a confiance, ça respire la qualité et la solidité (en plus du fait que personnellement je trouve cet ordi très beau, très classe), on n’a pas peur de l’emporter avec soi. Sa batterie permet de pouvoir se déplacer sur une journée sans crainte, je tenais régulièrement plus de 8h sur une charge en utilisation bureautique. Donc entre les transports, les pauses (déjeuner, réunions sans ordi, etc.) où on n’utilise pas l’ordinateur, on peut donc tenir une journée de travail sans son chargeur si besoin. Et j’ai bien apprécié le stylet pour prendre des notes rapidement en diverses situations. En utilisation normale donc, rien à redire, c’est nickel. Encore heureux me direz-vous, vu l’engin.

Et justement, l’engin prend toute son ampleur quand je passe aux choses sérieux d’un point de vue “je vais t’en mettre plein les circuits !”. Car autant Lightroom ça va, ce n’est pas trop hardcore comme logiciel au niveau de la puissance demandée, autant Photoshop et Premiere, ce n’est pas la même. Quel plaisir de pouvoir utiliser ces applications depuis n’importe où en mobilité, ou bien en mode sédentaire branché sur par exemple un moniteur 27″. Pas une seule fois Surface Book n’a bronché, le laptop a toujours répondu présent en étant fluide, rapide… Un vrai plaisir, merci les 16Go de RAM . Et quel kiff le stylet dans Photoshop ou Lightroom directement sur l’écran tactile ! Difficile de retourner en arrière après ça. L’espace disque de 1To permet de travailler l’esprit tranquille même sur de très gros fichiers (rush vidéos, cartes SD de 32Go déversés sans vergogne) avant de sauvegarder tout ça sur son NAS.

L’écran détachable permet d’utiliser Surface Book en mode tablette. Alors c’est très grand comparé à ma petite tablette habituelle, mais ça permet notamment de pouvoir regarder ses séries sur un plus grand écran. Ce que j’ai beaucoup apprécié aussi en mode tablette ce sont les applications type Instagram, Facebook, Flipboard et autres, installables depuis le Microsoft Store et utilisables en lieu et place de leur pendant web. C’est ultra pratique et ça offre une toute autre expérience utilisateur. On peut bien entendu utiliser aussi ces applications lorsque Surface Book est en mode laptop.

Conclusion

“Ok Tode, c’est bien gentil tout ça, c’est beau, mais… ça coûte plus de 3000 balles mon ami !”. Le prix, parlons-en. Au lancement, la configuration que j’ai testé coûtait effectivement plus de 3000€. Un somme certaine… Mais revenons à mon trio habituelle d’avant : une tablette, un ultra portable, et une grosse machine 27″. Si vous faites l’addition, en ayant à chaque fois de l’espace disque conséquent, un processeur qui va bien et de la RAM en veux-tu en voilà, croyez-moi, vous êtes bien au-delà de 3000€. Encore une fois, je parle de mon expérience, de mes besoins pour travailler dans des conditions les plus optimales possibles. Car le temps, c’est de l’argent, et quand vous avez 800 photos à trier pour en retoucher 150 à envoyer au client en J+1, vous n’avez pas envie d’avoir une bécane qui rame. Et ne parlons pas de filtres sous Photoshop sur des images de 200Mo ou d’export sous Premiere en 1080p 60fps (les concernés comprendront)… Et puis c’est tout bête mais même lorsque l’on fait de la bureautique, ça peut vite rendre dingue d’avoir une machine qui peine à afficher du contenu. Bien entendu une telle somme que pour de la bureautique, c’est abusé… Mais pour mon quotidien, ça les vaut largement.

Et concernant le système d’exploitation, franchement Windows 10 est au top. Les versions PC Windows de la suite Adobe que j’utilise sont exactement les mêmes que celles que j’utilisais sur mon ancienne machine de prod, et l’ensemble Windows 10 + Photoshop + Lightroom + Premiere + ce que vous voulez, ça tourne nickel chrome. On est très loin de l’époque où il fallait obligatoirement avoir une machine à la Pomme pour travailler avec ce type de logiciels.

Voilà donc pourquoi Surface Book est pour moi l’ordinateur portable ultime. Cette machine comble toutes mes utilisations. Si comme moi vous avez besoin d’une machine polyvalente, je vous invite à dorénavant regarder du côté de Surface Book 2. C’est la même chose, en encore mieux ! Et concernant le prix, tout dépend de votre utilisation. On peut très bien utiliser Surface Book sans lui demander du traitement d’image de fou, et donc viser une configuration un peu moins puissante, qui sera bien moins cher. L’utiliser ce n’est pas l’adopter… C’est ne plus pouvoir s’en passer !

 

 

 

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