John Wick: Parabellum, la claque ultime ?

John Wick Parabellum sort aujourd’hui en salle.

Démarrée en 2014, la suite de films sur l’assassin à la retraite le plus badass du monde s’approprie encore un peu plus une formule très efficace: Des gunfights de malade, un univers underground plutôt intriguant, et des personnages hauts en couleur !

Alexis, ce petit chanceux, a pu découvrir la suite des aventures de notre tueur à gages préféré, John Wick. Après deux opus très soignés, et très réussis, est-ce Keanu Reeves arrive encore à surprendre, et surtout à plaire aux amateurs de films d’action survitaminés ? La réponse est un grand oui ! Découvrez pourquoi dans notre article.

 

“John Wick a transgressé une règle fondamentale : il a tué à l’intérieur même de l’Hôtel Continental. “Excommunié”, tous les services liés au Continental lui sont fermés et sa tête mise à prix. John se retrouve sans soutien, traqué par tous les plus dangereux tueurs du monde.”

Une continuité de l’action très appréciable

John Wick est arrivé dans les salles obscures en 2014, et a tout de suite su se placer dans le cœur des fans. Après tout, un excellent lead acteur qui a donné énormément au rôle (il faut voir ses vidéos d’entrainement au maniement des armes à feu !), ce fameux monde des Assassins un peu mystérieux, et surtout, un rythme effréné !

Le troisième opus, John Wick Parabellum, nous fait suivre les aventures de John quelques jours à peine après sa ré-entrée explosive dans le mondes des Assassins. Il y a fait grand bruit, et tout ce qui se passe dans les deux premiers films fait directement écho à ce troisième opus. On suit donc John à qui il reste peu de temps contre la montre. Le monde entier lui tombe dessus et il va devoir faire jouer ses relations pour grappiller quelques heures de plus à respirer et peut-être même être gracié par cet univers si violent.

Si tous les personnages découverts dans les films précédents sont toujours présents, les nouveaux venus ne sont pas forcément les plus innocents: Halle Berry joue une ancienne “collègue” de John avec un petit souci d’anger managment, Mark Dacascos joue Zéro, un assassin engagé par la High Table pour régler l’épineux problème John Wick, et enfin Asia Kate Dillon, une Adjudicator chargée de faire respecter l’ordre et “nettoyer” les soucis causés par Mr Wick. Ces personnages donnent encore plus de volume à ce monde de l’ombre dont on connait au final peu de choses, même si John Wick 2 avait déjà posé les bases de cet univers à développer.

Que serait un film John Wick sans combats, sans gunfights très violents ? Clairement pas la licence qu’il représente. John Wick Parabellum ne déroge pas à la règle et monte encore le niveau d’un cran. On perd le raffinement de certains combats, pour une violence à l’écran qui est cathartique. Si dans le premier film il peut se permettre de prendre son temps pour retirer les pions de l’échiquier un à un. Là, quand littéralement tous les assassins du monde savent qu’il y a une grosse prime sur sa tête… le temps passe curieusement plus vite. On sent vraiment l’animal blessé et acculé. John Wick n’a jamais été si dangereux que dans Parabellum, et ceux qui en font les frais finissent en morceaux. L’action est plus viscérale, plus violente et tout simplement, parfaitement exécutée.

Une plongée en profondeur dans l’univers de John Wick

Le deuxième opus nous ouvre les portes du Continental, et plus largement, le monde underground des tueurs à gages. La Haute Table est une organisation tentaculaire qui a dzes liens avec toutes les organisations criminelles du monde, et a plusieurs établissements dans le monde qui servent de point de chute pour les “employés” de la guilde d’assassins. A travers son chemin vers la rédemption, John va nous faire découvrir de nouveaux lieux, comme le Continental marocain, et une école de danse à qui il doit…énormément.  Les personnages, et les lieux visités sont tous liés et aident à créer cet univers si particulier entre luxure et violence sous-jacente.

L’Adjudicator apporte également un nouveau point de vue à la licence. Elle représente justement cette Haute Table, et applique avec une logique froide tout ce qu’il faut pour résoudre le cas “Wick”: nettoyer derrière tout le monde, s’assurer de la loyauté de chacun, faire comprendre certains messages à certaines personnes d’une manière claire et nette… Bref, elle est glaciale, l’actrice est excellente dans son rôle, c’est top.

Mark Dacascos est la bonne surprise du film. On le connait pour ses participations à de nombreux films d’action dont le mythique Crying Freeman, et je me demandais ce qu’il pourrait apporter au film. On découvre un assassin terriblement doué, mais aussi plein d’humour, à son insue souvent. Lui et ses élèves sont des ninjas très efficaces, et vont paver la voix à l’Adjudicator quand elle doit prendre contact avec les pontes de ce monde. Son rôle couvre également une des grosses critiques faites à John Wick: la comparaison avec les films The Raid, très très réussis au niveau des combats. Si vous êtes fans de la série, une des séquences risque de beaucoup vous plaire 😉

Conclusion

John Wick Parabellum s’impose comme un excellent film d’action. Il amène cette perte de contrôle progressive du personnage, qui se laisser aller à une violence crescendo. Crescendo comme un ballet mortel, où les râles des blessés ponctuent une partition de violence avec une superbe harmonie.

Meilleur que les deux premiers opus ? Je dirais plutôt différent. Plus ouvert. Plus animal. C’est dans tous les cas un film très réussi, qui ravira les fans de la première heure.

Tik tok, Mr Wick !

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