Test Zelda Breath of the Wild

Zelda, l’une des séries qui marqua ma jeunesse et qui continue à le faire à chaque épisode. Si le jeu a été maintes fois repoussé, il n’en demeure pas moins que Breath of the Wild arrive à renouveler la série, mais aussi à redéfinir l’Open World. Après avoir passé une centaine d’heures dessus, je vous livre mon retour.

 

Une histoire facultative

Contrairement aux autres Zelda, l’histoire n’avance pas au fur et à mesure. On connait le point de départ : un Link amnésique qui se réveille 100 ans plus tard, et la fin : il faut battre Ganon. On peut découvrir un peu plus l’histoire en retrouvant les souvenirs du héros, mais elle n’a aucune incidence sur l’aventure. Pour autant, on est quand même immergé dans le jeu. Link ne parle toujours pas, mais pour la première fois, les autres personnes importants du jeu si. Cela aide un peu à la narration.

 

Une difficulté plus élevée

Habitué aux Zelda, je ne pensais pas mourir autant dans cet épisode et même à haut niveau. La rencontre avec les premiers monstres nous fait savoir qu’on est fragile. Par la suite, c’est les boss qui nous apprendront que cela reste valable. Se préparer est une étape importante du jeu, et heureusement que les sauvegardes sont fréquentes car au détour d’une montagne on tombe parfois sur des monstres très puissants. Si le monde est plus dangereux, les donjons et sanctuaires sont relativement accessibles. Il est par exemple impossible de mourir dans un donjon (sauf contre le boss). D’ailleurs, pas d’armes à débloquer dans les donjons, on a tout de base ! On peut donc penser que le jeu est plus simple, mais pas du tout. On apprend ainsi à économiser ses armes fortes qui se cassent, à préparer des plats qui redonnent plus de cœurs, à améliorer son armure, etc. Le jeu est complexe pour celui qui veut prendre la peine. Celui qui n’est pas familier, ne sera pas forcément plus frustré et profitera aussi bien du jeu.

 

 

Une durée de vie énorme

Le monde d’Hyrule est vaste, les quêtes sont nombreuses (plus de 200 si on compte les sanctuaires dans le lot) et pas répétitives. Sans augmenter artificiellement la durée du vie avec des trophées/succès, le jeu propose pas mal de possibilités. Après avoir fini les sanctuaires et la plupart des quêtes, le jeu m’a signalé que je n’avais fini celui-ci qu’à 25 % ! Autant dire que cela m’a étonné, mais il est vrai que les 900 noix Korogus sont un objectif compliqué à atteindre… Cependant, le plaisir de jouer et de me perdre dans Hyrule vaut largement le coup ! Il est pourtant possible de rusher le jeu et de le finir en moins d’une heure (pour les speed runners). Pour les autres, une vingtaine d’heures en suivant uniquement l’objectif principal me semble possible.

Les actions sont grandes dans ce jeu, et il est possible de couper du bois avec sa hache/épée, de récupérer des chevaux et les dresser. Les possibilités sont grandes et ne demandent qu’à être découvertes.

 

Conclusion

“Breath of the Wild” malgré un scénario qui laisse sa place à l’exploration a su me tenir éveillé et à garder mon âme d’enfant. Chaque montagne, chaque obstacle, chaque monstre, j’ai vécu une aventure et j’ai porté son héro jusqu’au bout. Maintenant que j’ai fini l’histoire j’ai peur d’y retourner. Le combat final m’a fait hérissé les poils, j’étais à fond dans cette bataille, et le dénouement avec le mot “fin” inscrit sur l’écran, m’a simplement rendu triste. Triste, que tout s’arrête après ce que j’avais vécu dans Hyrule, j’avais avancé à mon rythme, pris la direction et fais les choix que je voulais. Pour moi, il rejoint le panthéon des meilleurs jeux et je ne peux que le conseiller, même à des débutants. Pour reprendre une publicité (pour Zelda Wind Waker !) je dirai “chaque jeu a une histoire, seulement une, est une légende”…

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