TomTom. Ce nom est synonyme pour beaucoup de GPS. Pendant longtemps d’ailleurs on disait « T’as un TomTom ? » comme on disait « T’as un iPod ? » au lieu de dire « boitier GPS » et « lecteur MP3 ». La marque a pendant très longtemps dominé le monde du guidage par satellite (G.P.S.) mais a dû faire face ces dernières années à différents concurrents toujours plus présents : tout d’abord les GPS embarqués dans les véhicules, aujourd’hui quelque chose de courant; et les applications de navigation disponibles sur nos smartphones. Je reparlerai de ces deux autres moyens de se repérer et de se rendre d’un point A à un point B dans ma conclusion. Concentrons-nous pour l’instant sur le TomTom Go 5100.
Le TomTom Go 5100
Moi qui n’avais pas utilisé de boitier GPS depuis quelques années, que de changements ! L’écran est tactile et bien grand : 5 pouces ça envoie, ça permet de bien voir la carte et de lire confortablement les données inscrites à l’écran. Petit hic toutefois, la réactivité de ce dernier. On peut zoomer, dézoomer, taper directement l’adresse du lieu où l’on souhaite se rendre, mais tout cela se fait avec un peu de latence. Nous sommes tellement habitué à un temps de réponse immédiat avec nos smartphones que la moindre demi seconde d’attente peut nous faire grogner… Rien de rédhibitoire sur le GO 5100 mais ne vous attendez pas à la vélocité de votre téléphone portable. En tout cas l’écran du TomTom est bien lisible quelles que soient les conditions d’éclairage ambiant.
A l’usage, le GO 5100 est plutôt simple d’utilisation. Il faudra quelques jours pour s’habituer à la navigation dans les différents menus, sachant qu’il est possible d’enregistrer des lieux favoris (la maison, son lieu de travail, etc.) ou encore de demander au GPS de passer par un endroit précis situés entre son point de départ et son lieu d’arrivée.
Un des gros points différenciant entre les TomTom et la plupart des autres GPS est le fait que les données de cartographie et de circulation sont mises à jour en temps réel par l’équipe de TomTom. Cela permet au GO 5100 d’être utile non seulement sur la route des vacances, mais aussi sur ses trajets de tous les jours, comme celui nous permettant de rallier le bureau. Le GPS nous alerte lorsqu’il a trouvé un meilleur itinéraire et nous demande si nous souhaitons l’emprunter. La reconnaissance vocale nous permet de répondre par Oui ou Non tout en gardant les deux mains sur le volant.
J’ai parcouru quelques milliers de kilomètres avec le GO 5100, aussi bien en région parisienne qu’aux confins de la Bretagne. Mon combo habituel est le GPS intégré de ma voiture et un Coyote. J’ai gardé ce combo en plus du TomTom afin de me rendre compte de la différence entre les données fournies par les uns et les autres. Il est arrivé une ou deux fois au TomTom de ne pas « savoir » que la route sur laquelle j’étais existait (des travaux dans la pampa bretonne) ou de ne pas me signaler un radar fixe (heureusement que je respecte les limitations de vitesse…!). Mais dans l’ensemble il a été un fidèle compagnon, s’évertuant à vouloir me faire arriver plus vite à bon port. Bon des fois, surtout dans le véritable enfer routier qu’est l’Île-de-France, il me demande cinq fois en dix minutes si je souhaite changer d’itinéraire. Mais il se calme généralement assez vite, tout étant bouché de toutes façons.
Avec la cartographie Monde (oui, Monde !) à vie, le TomTom Traffic à vie lui aussi, idem pour les zones de danger (les radars fixes quoi), le TomTom GO 5100 est à 299,95€ un boitier fort pratique pour celles et ceux qui utilisent régulièrement leur voiture pour aussi bien se rendre au boulot que partir en vacances.
TomTom MyDrive
Bon alors le boitier avec son grand écran, la carto à vie, tout ça, c’est pas mal du tout. Mais TomTom nous livre un petit plus bien sympathique : TomTom MyDrive.
TomTom MyDrive est ultra, supra, hyper utile. Ce site internet de TomTom vous permet de planifier votre trajet depuis votre ordinateur et de l’envoyer OTA (« Over The Air », par les airs quoi, sans fil sans rien) dans votre TomTom. Excellent non ? On peut aussi enregistrer ses lieux favoris directement depuis le site internet, fini donc les longues séances à taper sur le clavier du GO 5100. Cerise sur le gâteau, MyDrive est aussi disponible sous la forme d’une application pour smartphone.
Le mot de la fin
Beaucoup de mes amis m’ont demandé pourquoi j’utilisais un TomTom alors que j’avais déjà un GPS dans la voiture. Ou pourquoi je ne me contentais pas de Plans sur mon iPhone, de Google Maps sur mon Nexus 5, ou mieux, pourquoi je n’utilisais pas Waze. En ce qui concerne le GPS embarqué, il est pratique, intégré à l’ordinateur de bord, tactile et bien grand. Mais il ne se met pas à jour OTA ou via mon ordinateur. Pour cela je dois emmener ma voiture dans un garage du constructeur, ce qui ne m’arrive jamais. Concernant les applications sur smartphone, elles sont très bien faites et au top pour dépanner quand il n’y a pas d’autres solutions. Mais elles ont tendance à faire surchauffer violemment les téléphones portables et à défoncer leur batterie. Le TomTom lui aussi voit sa batterie se vider à vitesse grand V lors d’une utilisation classique, d’où le fait que je laissais constamment branchée la base accueillant le GPS, mais au moins je ne maltraitais pas mon iPhone (déjà que sa batterie ne tient pas super longtemps…). Notez qu’il existe des TomTom moins onéreux, selon votre budget et vos besoins.
merci pour test assez détaillé
Ce GPS n’a jamais été testé sur tous types de routes par ceux qui ont conçu le programme, c’est impossible!
– route barrée: pas de proposition de remplacement
– signalement d’un changement de vitesse: pas de touche de positionnement rapide
– carte non précise aussi bien sur le GPS que sur Drive In
– pas de possibilité de signaler par sigles personnalisés de point d’intérêts.
Ne vaut rien quand on veut préparer un itinéraire.
Les délais de route sont corrects, c’est la seule chose.
Ne vaut pas en convivialité les premiers Tomtom One