Notre avis sur Spectral, le dernier film de Netflix !

C’est début décembre que le géant du streaming US, Netflix pour les intimes, a rajouté à son énorme catalogue quelque chose qui avait piqué mon attention: Spectral. Accompagné de références plutôt sympathiques (produit par la boîte Legendary Pictures, effets spéciaux et armes futuristes gérés par WETA…) et avec un casting qui ne sonnait pas forcément faux, Spectral s’annnoncait au moins regardable. Mais qu’en est-il vraiment ?

(Pour la petite histoire, le film a été racheté par Netflix très peu de temps avant sa sortir, d’où le peu de pub. Produit à la base pour Universal, le film bénéficie donc d’un budget plus que confortable pour ses effets spéciaux, ce qui est LE gros plus de Spectral).

Le synopsis n’en dit pas beaucoup, mais tease comme il faut:

En Moldavie plongé en pleine guerre civile, une unité de la SEAL Team 6 se fait détruire durant sa mission dans la capitale Chișinău par des entités à l’apparence surnaturelles extrêmement dangereuses. Une unité spéciale de la Delta Force dirigée par la CIA est envoyée enquêter sur ces entités accompagnée d’un scientifique de la DARPA pour aider à comprendre le phénomène.

Bon, jusque là, tout est vert.

Spectral, une série B de bonne qualité

On suit donc une team de Forces Spéciales, qui tombe sur quelque chose qu’elle ne peut pas flinguer avec des moyens conventionnels. C’est là qu’intervient James Badge Dale, qui, ironiquement, incarne un scientifique qui travaille sur le matos qu’utilise lesdites Forces Spéciales, notamment des lunettes de vision. Ces lunettes permettent d’ailleurs d’expliquer en partie un phénomène qui arrive de plus en plus fréquemment dans cette ville ravagée par la guerre: des cadavres sont découverts, sans vie, un peu partout. Et rien ne semble les avoir tué.

Grosse ambiance militaire donc dès le début du film. C’est un aspect maîtrisé sans soucis, et j’avais envie de plonger avec l’équipe de SEAL dans cette mystérieuse ville d’Europe de l’Est. Des ruines, de la poussière, c’est pas très joli la guerre (bon on s’en doutait déjà avant hein). Les SEAL ont beau être équipés des dernières armes de pointe, et de l’équipement qu’on ne verra même pas au CES cette année. Pourtant, en allant chercher un survivant d’une escouade qui a rencontré de drôles de choses, BOOM. Ils se mettent à mourir, un par un. Peu importe les rafales de M4, voire même un tir d’AT-4, ce qu’ils voient dans leurs lunettes est insensible à ce bel arsenal.

Qu’est-ce donc que ces sortes de fantômes, d’où viennent-ils ? C’est aux survivants de découvrir une bien sinistre histoire, qui est la cause de l’apparition de ces spectres, et surtout de s’équiper en conséquence pour lutter contre la menace (à grand renfort de blasters and co :p).

Le casting n’offrira rien de très nouveau, mais est très bon dans ce qu’il fait. James Badge Dale fait encore une fois honneur aux films militaires (c’est un grand habitué, ayant joué dans The Pacific, World War Z ou encore 13 Hours: The Secret Soldiers of Benghazi)… et c’est à peu près tout. Les personnages annexes ne bénéficient pas d’un traitement qui mérite de s’en rappeler, à peine de se prendre de sympathie pour eux.

Spectral a bénéficié d’un budget conséquent, ça se voit dans les effets spéciaux, qui sont SUPERBES. Les explosions, le design des armes et surtout leurs effets, tout cela est très très bien rendu, et les yeux s’en régalent.

Un scénario qui s’effiloche sur la fin

Si le gros point fort de Spectral est ses effets spéciaux, le scénario en pâtit sans trop de raisons. L’immersion se passe très bien sur la moitié du film, et on a une grosse perte de rythme qui fait tout tomber assez bas. Quand à la conclusion, on a vraiment l’impression que tout a été expédié assez rapidement, et c’est dommage.
D’un autre côté, la transition du film de guerre classique à quelque chose de plus fantastique, est pas mal arrangée. Au début du film on est clairement dans un futur proche. A la fin, c’est un mix entre Ghostbusters, Starship Troopers et la Chute du Faucon Noir.

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Conclusion

Spectral n’apportera rien au genre de la SF, si ce n’est un soin qu’on ne retrouve que rarement sur ce genre de productions. Ça n’empêche pas de passer un très bon moment, et de découvrir cette belle suprise de fin 2016 avec un bon bol de popcorn et de la pizza !

3 comments
  1. Un synopsis qui attire, des effets spéciaux sympa vus dans les extraits. Bref, un film qui s’annonçait comme une bonne pioche. Puis vint le film. Spectral s’il n’est pas excessivement mauvais s’embourbe assez (trop) vite dans sa propre narration et se cherche entre action, SF et un je-ne-sais-quoi qui n’arrive pas à s’exprimer.
    Au final, comme indiqué, il y a de beaux effets spéciaux mais le film traine en longueur puis finalement semble à bout de souffle et offre une conclusion alambiquée à un narratif relativement instable.
    Pas vraiment un film à recommender. Le trailer offre autant que le film lui-même.

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