King Kong est probablement un des monstres, si ce n’est LE monstre le plus connu du cinéma. Gorille géant vivant sur la mythique Skull Island, l’histoire de King Kong démarre en 1933 avec le premier film éponyme. Le géant devait simplement être nommé « La bête », mais les maisons de prod’ trouvaient que ça ne claquait pas assez. Le réalisateur décide d’appeler le gorille Kong, du nom d’une chaîne montagneuse en Côte d’Ivoire, et c’est emballé. Nul besoin de vous dire que le concept plait toujours, car Warner Bros a décidé de remettre le couvert. Kong: Skull Island est dirigé par un réalisateur pas forcément très connu, mais qui a fait une série totalement géniale (mais qui n’a malheureusement jamais eu de seconde saison): Death Valley.
Rajoutez à celà un cast très réussi, et on obtient une superbe balade sur Skull Island.
« Un groupe d’explorateurs plus différents les uns que les autres s’aventurent au cœur d’une île inconnue du Pacifique, aussi belle que dangereuse. Ils ne savent pas encore qu’ils viennent de pénétrer sur le territoire de Kong… » *insert musique mystérieuse*
Une nouvelle époque pour une nouvelle version
Le très remarqué King Kong de Peter Jackson se déroulait dans les années 30, et restait très similaire à son prédecesseur. Kong 2017 est un nouveau projet pour la Warner, qui souhaite relancer la licence des gros monstres: Godzilla, King Kong, et d’autres sont dans les tuyaux. Pour faire raccord avec Godzilla, qui se déroule en 2014, Jordan Vogt-Roberts situe l’action dans les années 60. Précisement dans les jours précédents le retrait des troupes américaines hors de la péninsule indochinoise. C’est donc un King Kong relativement « jeune » qu’on découvre, fait qui est corroboré par Hank Marlow pendant le film.
Une histoire divisée en trois genres
Comme souvent dans les films de ce genre, ce n’est pas le scénario qui va briller le plus. Je pense même qu’il faut croire, donner une chance à ces films pour qu’ils vous plaisent. Et c’est vrai que Kong souffre un peu de ces tares, avec une perte de vitesse au milieu. C’est quelque chose qui m’a déçu, quand on fait la comparaison avec King King de Peter Jackson, j’en parle un peu plus bas.
Les 30 premières minutes permettent l’introduction des personnages, et placent surtout le décor et l’ambiance: la guerre du Vietnam est sur ses derniers jours. On retrouve Samuel L. Jackson et son escadron de combat, qui l’ont sévère après l’ordre de retrait des troupes US au Vietnam. « Ce n’est pas une défaite, nous avons choisi d’arrêter » nous dit d’ailleurs son personnage, le Lt Col. Packard. Très American Hero, il cherche un moyen de continuer à servir son pays, ce que l’agence Monarch va lui offrir: ses scientifiques ont besoin d’une escorte aéroportée et armée pour aller sur une île que personne n’a encore répertorié, la mythique Skull Island. Packard saute sur l’occasion et décide d’accompagner l’équipe.
Monarch cherche également à recruter un traqueur, en la personne de John Conrad, ancien membre des forces spéciales anglaises, ainsi que la photographe Mason Weaver. Ce qui nous fait une belle bande de jeunes hommes et femmes pas du tout prêts à découvrir ce sur quoi ils vont tomber.
Outre le traitement « Guerre du Vietnam/ Sixties » très réussi, Kong est composé de qyatre parties bien différentes. La transition se fait entre les quatre se fait d’ailleurs sans peine. Le soin apporté au film en général est énorme.
La première partie est digne d’un film de guerre classique: hélicoptères, mitrailleuses qui braillent, bombes qui explosent, on est sur un rythme très rapide, des plans magiques (quand les hélicoptères tombent sur Kong avec le soleil notamment), et des morts. Beaucoup de morts. Les hélicos se rendent très rapidement compte que malgré les M60, malgré les Minigun, les M16, les M79, ils sont tombés sur quelque chose qui ne veut pas mourir, et en plus se défend de manière 100% énervée. Les influences comme Apocalypse Now, ou We Were Soldiers sont clairement assumées à ce niveau-là. Kong passe en quelques secondes de surprise à ennemi à abattre, et Packard ne lâchera rien pour arriver à ses fins.
La seconde partie est un peu le côté survival/ roman d’aventure de Kong. Les différents protagonistes se retrouvent sur l’île à pieds, et doivent survivre malgré une faune et une flore pour le moins…agressive. Cependant, et c’est là où j’ai été déçu, très peu de choses viennent se mettre sur la route des aventuriers. Alors que le King Kong de Peter Jackson fait mourir son crew à la pelle, ils sont constamment sous pression, à l’affût d’une nouvelle façon de mourir; la scène dans la crevasse avec tous les insectes géants reste une des plus intéressantes scènes du film, à mon sens. Les « monstres » de Skull Island ont une apparence très Glibliesque, surtout la sorte de cerf/vache d’eau de la muerte. Cette partie du film fait perdre le rythme effréné du lancement, et n’arrive pas vraiment à se relancer.
Enfin, la troisième partie commence sur un film d’anthropologie. Des autochtones vivent sur l’île, dans une enceinte protégée, et vénèrent le gorille géant comme un Dieu (énormément de références au rapport Kong/Dieu d’ailleurs tout du long du film). Pourquoi ? Parce que Kong s’est érigé en défenseur des plus faibles (nous le voyons d’ailleurs dans une séquence), et protège l’île des fameux Skull Crawlers. Qui deviennent les vrais antagonistes du film.
Cette partie est plus calme, permettant à Kong de devenir autre chose qu’un animal furieux défendant son territoire. C’est aussi un animal qui défend son territoire comme le ferait un lion, respire, souffre de ses blessures, et qui a un devoir. Protéger l’île permet aux autres créatures de prospérer, et garder cet écosystème si particulier.
Ce qui nous amène sur la quatrième partie, qui revient à de l’action, mais en mode Kaiju fight ! Les monstres se défoncent la gueule, se tailladent, se mordent, se griffent, se hurlent à la tronche, tandis que les humais essaient comme ils peuvent de se sauver de ce merdier gigantesque. Et c’est quelque chose de très réussi. Le combat final est un peu expédié, mais relativement juste et équilibré. On en prend plein les yeux, et c’est tout ce qu’on demandait. On peut d’ailleurs dire qu’après lui avoir foncièrement cassé les couilles, c’est la technologie qui permet à Kong de s’en sortir.
Un casting remarquable
Si le casting est de première classe, certains acteurs s’en tirent mieux que d’autres. La performance globale est excellente, malgré quelques clichés, mais individuellement on a clairement des déséquilibres sur le jeu. Mention spéciale à Brie Larson, qui a ce petit côté hippie qui crédibilise son rôle à mort (sans compter que son sourire est à tomber !), et à Samuel L. Jackson, qui incarne métaphoriquement les USA post-Nam. Egalement, John C. Reilly qui joue un aviateur de la Seconde Guerre Mondiale crashé sur l’île depuis 30 ans, qui ajoute une bonne dose d’humour pince-sans-rire qui détend l’atmosphère de manière très efficace.
J’ai eu du mal avec le personnage de Tom Hiddleston, John Conrad. Il est sensé être un traqueur de la muerte, spécialiste en extraction d’otages dans la jungle, qui a sombré dans l’alcool. Et au final on a un Tom Hiddleston mal rasé. Qui parle toujours avec cet accent précieux. Bref on sent plus le premier de la classe que le baroudeur, et c’est un peu dommage. Après, comme j’y viens juste en-dessous, vu la place que tient le cast humain, ce n’est pas dramatique.
Un monstre qui s’établit en tant que superstar
Ce qui est génial dans Kong, c’est que malgré un cast VIP, jamais les acteurs ne bouffent l’écran, et on ne les sent jamais trop présents. Le premier est réservée à Kong, qui domine du haut de ses 30 mètres. On sent vraiment les humains tous petits, c’est une différence d’échelle qui apporte vraiment la même sensation que dans Godzilla: nous ne sommes rien du tout pour ces espèces, si ce n’est une gêne. Une gêne qui peut blesser, quand Packard se met vraiment en tête de défoncer le gros singe (d’ailleurs L. Jackson qui fait un duel de regard avec Kong c’est EPIQUE). Kong est Dieu sur l’île, c’est un fait. Bon courage pour l’en déloger.
La démesure est une partie intégrante du film, et nous devenons autant spectateurs que le groupe de survivants, en subissant l’oppression des Skull Crawlers, et en se découvrant un allié inattendu.
Conclusion
Kong: Skull Island est grandiose. Traité de la même manière que Godzilla pour son échelle gigantesque, et surtout annonçant de très belles choses pour la suite, il s’impose désormais comme un excellent film de monstres. Les plus attentifs trouveront également des clins d’œil intéressants pour la suite. Des petites lenteurs au milieu du film n’empêchent pas une excellente expérience, et croyez-moi, ça décoiffe. Kong: Skull Island sort aujourd’hui dans toutes les salles obscures dignes de ce nom !
Dernière chose, le film n’est pas parasité par une amourette à deux balles, et ça, c’est cool !
Oh, j’oubliais, attendez de voir la scène post-crédits 😉 #Motha
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