L’essai de la Peugeot 308 GT SW, le petit break joueur du Lion

Les voitures. Une de mes passions depuis tout petit. Comme pour beaucoup de garçons me direz-vous. En observant Mimi-moi (qui aura 4 ans dans quelques mois) je m’aperçois qu’il est vrai que la « société » pousse les petits garçons à aimer, voire adorer les voitures. En ce qui me concerne, mon tout premier coup de cœur remonte au milieu des années 80 et à la Peugeot 205 GTI, le sacré numéro. La 1.9l plus exactement, avec ses jantes alliage reconnaissables entre mille, et ses 130cv. Qu’est-ce que j’en ai rêvé de cette voiture… Les années passent et Peugeot revient dans ma vie par l’intermédiaire d’une 504 Coupé qu’un ami retapait de A à Z, et surtout avec la 106 XSi. Une véritable boule de nerfs cette voiture ! Ca pousse, ça drifte, ça fait Nice – Paris plus vite que le TGV (en théorie hein, hum)… Quelques temps plus tard, la compagnie pour laquelle je travaille puise sa flotte de véhicules chez Peugeot : me voilà au volant successivement de deux 807 HDI puis d’une 308 HDI, avec lesquelles je fais en moyenne 60,000km par an. Aujourd’hui, je passe entre deux et trois heures par jour dans les transports en commun. Ne roulant plus que très occasionnellement, je me suis fait un petit plaisir (qui ravit bien entendu aussi Mini-moi) : une petite berline japonaise des années 2000 propulsée par un V6 essence onctueux. De nos jours on ne peut plus faire Nice – Paris plus vite que le TGV, et c’est tant mieux. Toutefois un moteur avec du couple est non seulement très agréable à conduire, mais aussi un gage de sécurité. Je vous explique cela un peu plus bas, avec mon tout premier essai véhicule pour Moovely : celui de la Peugeot 308 GT SW. Mon introduction, longue comme à son habitude, vous aura aidé à comprendre ma connaissance des Peugeot, et mon attachement à tout ce qui fait vroum vrouuuuuum.

Moovely_Peugeot_308_GT_SW-21

Quelques specs de la Peugeot 308 GT SW

Peugeot 308 GT SW
Longueur :4,58m
Largeur (aux portes) : 1,55m
Hauteur (aux barres de toit) : 1,47m
Poids : 1315kg
Motorisation : moteur 1.6 e-THP de 205cv
4 cylindres en ligne
16 soupapes
205cv à 6000 tr/min
285 Nm de 1750 à 4500 tr/min
Performances : vitesse maximum de 235 km/h
0 à 100km/h en 7,5s
1000m départ arrêté en 27,9s
Consommation : 5,6l au 100km en moyenne normalisée
6 à 7l au 100km pour Bruce
10 à 12l au 100km pour moi 🙂
Puissance fiscale : 11 CV
Prix (au 01/2015) : 30.450€

Je ne vous donne ici que quelques chiffres concernant cette 308 GT SW. Pour les specs complètes je vous invite à vous rendre sur le site de Peugeot.

La ligne

Je ne sais pas si c’est depuis que je suis papa, ou si c’est l’âge, ou les deux, mais depuis quelques années j’ai un faible pour les breaks. Je trouve la ligne de cette 308 GT SW très réussie. Féline, elle est un tantinet agressive avec son châssis rabaissé, sa double sortie d’échappements encastrés dans le diffuseur noir laqué, et le sigle GT fièrement arboré sur la calandre le haillon et les ailes avant. Elle a passé haut la main le test de Mini-moi : « Oooooooooooooh elle est belle ta voiture bleue papa ! ». Il est vrai que ce Bleu Magnetic tranche vigoureusement avec les couleurs habituelles que l’on trouve sur nos routes, soit du blanc, du gris, ou du noir… Cette couleur renforce l’aspect dynamique des lignes.

Moovely_Peugeot_308_GT_SW-23

L’habitabilité

Nous avons réussi à loger le siège rehausseur du petit ainsi que deux adultes à l’arrière. Autant vous dire que dans ma petite berline japonaise c’est impossible. Enfin si, en mettant tant bien que mal un des adultes sur les genoux de l’autre.
On ne fera pas Paris – Nice à trois dans cette configuration à l’arrière (enfant dans son siège auto ainsi que deux adultes) mais cela montre l’habitabilité offerte par cette SW. Et que dire du coffre, tout simplement « gigantesque » (dixit mon fils) avec ses 660 litres. Il m’aurait été bien utile à l’époque où nous emportions partout poussette et autre lit parapluie. A l’avant, le conducteur et son passager sont confortablement installés dans des sièges à l’assise réglable électriquement et à mémoire.
Le magnifique et très grand toit panoramique en verre vient renforcer cette impression de grand espace à l’intérieur de l’habitacle.

C’est parti !

J’ai pas mal roulé seul, à deux avec mon fils, à cinq avec famille et amis… A chaque fois, le même plaisir de conduite derrière le petit volant (quelle bonne idée cette taille !) de la 308. Agile, vive, elle sait nous emmener à bon port au rythme souhaité.

Avec mon ami Bruce W. que nous avons comparé nos feelings quant à la vie à bord de la 308 GT SW. Bruce n’est pas « voiture ». Il conduit presque tous les jours mais pour lui il s’agit avant tout d’un moyen de locomotion, pas de « plaisir ». Sa voiture de prédilection : la petite citadine passe-partout, d’un millésime ancien. Il était intéressant de voir sa réaction et la mienne au volant de la GT.

Ce qui a marqué Bruce c’est la profusion d’électronique à bord, que ce soit pour la sécurité des passagers, des autres usagers de la route, ainsi que pour le confort du conducteur. Je pourrais passer un très (très) long moment à vous énumérer tout l’équipement de la Peugeot 308 GT SW, je vais me concentrer sur ce qui nous a le plus marqué Bruce et moi.

Roulant en berline V6 j’ai un certain nombre d’équipement haut de gamme d’alors, mais la 308 m’a montré l’évolution des ces dernières années en terme de sécurité passive et active. Habitant en région parisienne, quand je suis en voiture c’est souvent pour être dans les bouchons. Le truc avec les embouteillages c’est que ça part souvent en accordéon : ça roule pas, puis d’un seul coup ça avance, puis ça freine. Et bien la SW m’a alerté via un message sur le tableau de bord que je roulais un peu trop près du véhicule me précédant. Pratique ! La circulation reprend, je repars un peu trop vivement et là BIIIIIP la voiture m’a cette fois-ci alerté de manière sonore et a même freiné à ma place ! Je me serais arrêté à temps par moi-même mais les réflexes de la voiture furent plus rapides que les miens. Cette sécurité, on la retrouve aussi dans les rétroviseurs extérieurs de la voiture : un système lumineux nous prévient lorsqu’un véhicule se trouve dans notre angle mort. Ultra pratique, d’autant plus en Île-de-France où il y a énormément de deux-roues (avec certains doublant par la gauche comme par la droite…).

Bruce a apprécié le fait que la voiture coupe le moteur à l’arrêt et reparte dès lors que le conducteur relâche le pied du frein. Le i-Cockpit de la Peugeot 308 GT SW lui a donné l’impression d’être dans un cocon avec tout accessible très facilement. Le i-Cockpit c’est avant tout ce petit volant, que j’ai beaucoup aimé, me rappelant le volant de la XSi. C’est aussi un écran derrière le volant nous donnant accès aux informations principales sans avoir à quitter la route des yeux. C’est enfin une console centrale haute et un écran de 9,7’’ entièrement tactile. Il y a très peu de boutons, ça me change de ma voiture.

Bruce et moi avons roulé en ville, sur autoroute et sur routes de campagne. Le i-Cockpit s’est révélé intuitif et très pratique. Tout se pilote depuis l’écran : la clim, la GPS, le téléphone (on peut connecter en Bluetooth son smartphone), la musique (la radio, un CD ou la musique de son téléphone, pratique le Spotify dans la voiture)… Nous avons eu droit à un petit freeze de l’ordinateur de bord suite au premier appairage de mon iPhone, et le GPS n’a pas su par deux fois qu’une route à sens unique avait changé de sens. Quelques petits soucis qu’une mise à jour dans un garage Peugeot saura effacer rapidement.

Pour Bruce, qui a une conduite très (très) calme, le petit 1.6l s’est avéré doux, souple, nous faisant traverser les campagnes du Vexin à un rythme de sénateur.
Etant habitué à quelque chose de nerveux, ne demandant qu’à monter dans les tours, en propulsion, j’ai pour ma part un chouya malmené le châssis de la GT SW lorsque j’ai voulu la pousser dans ses derniers retranchements. Faire passer toute la puissance au sol peut parfois s’avérer difficile et ce, malgré la monte de pneumatiques 18’’. Il s’agit d’une GT et non d’une sportive, ceci expliquant cela. Dans l’ensemble, j’ai vraiment aimé l’agrément de conduite de cette Peugeot 308 GT SW pleine de surprises. Elle sait se montrer docile, mais aussi très joueuse, et quelques grosses citadines allemandes l’ont appris à leurs dépens (en respectant le code de la route, hein). Cette vivacité est avant tout fort utile pour se sortir de situations particulières, comme le dépassement d’un camion sur route de campagne avec le coffre bien chargé. On est alors bien content de disposer de ces 205 (décidément un sacré numéro) chevaux.

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