IMPORTANT : ceci est la première partie de mon dossier « à la (re)découverte de la musique ».
La seconde partie se trouve ici : la source – Qobuz
Préambule
Je suis un grand consommateur de musique et ce, depuis tout petit. Ca a commencé il y a environ 35 ans, quand mes parents passaient des 33 tours le week-end. Déjà à l’époque je pouvais voir à quel point la musique pouvait avoir une influence sur l’humeur des gens. J’aimais bien les chansons que passaient mes parents, toutefois mon jeu favori était celui de tous les enfants : passer le doigt sur le diamant de la platine vinyle !
Quelques années plus tard, le mouvement radio libre bat son plein et on compte en France au milieu des années 80 près de 3,500 radios qui émettent simultanément. Moi, j’écoute Skyrock au fond de mon lit, sur un petit transistor jaune qui grésille et crépite. A l’époque, Skyrock passait… du rock, ainsi que de la pop. Je prends alors de plein fouet la new wave : Cure, Niagara, Indochine, Depeche Mode, Talk Talk, Wham!… (aujourd’hui j’écoute encore régulièrement un petit « It’s a Shame » ou un « The Reflex »).
Toute fin des années 80, tout début des années 90. Le collège. Le Walkman ! Le jaune, l’auto-reverse étanche de Sony. Gravé dans les esprits à jamais. Mon Walkman m’accompagne partout, pour aller à l’école, pour m’endormir, pour tout. Pour les copains, les copines, c’est la même : la musique nous accompagne du lever au coucher. Je me souviens d’une amie qui écoutait même son Walkman en cours, avec juste une oreillette, bien cachée dans ses longs cheveux blonds… Je découvre à cette époque chez un camarade de classe le Compact Disc, plus communément appelé CD ou CD Audio. Il m’explique que c’est un laser qui permet de lire la musique sur le CD. Un laser quoi…
Première moitié des années 90. Je suis au lycée et le baladeur à cassette AIWA qui fait aussi radio est à la mode. Mais pour nous le nec plus ultra, c’est le baladeur Panasonic qui fait exactement la taille d’un boitier de K7. Super classe, et il tient facilement dans la poche du jean’s.
Et puis un jour, un ami débarque au bahut avec… un lecteur CD Audio portable ! Bon, il ne faut pas trop le secouer hein, sinon la musique saute. Mais c’est dingue, c’est comme la grosse platine CD chez mon copain au collège, miniaturisée, qui marche avec des piles… C’est alors que mon meilleur ami me montre une invention encore plus dingue : le MiniDisc ! Les avantages de la K7 (on peut enregistrer !), la qualité du CD, et c’est tout petit. Après un job d’été je peux me prendre un petit Sony enregistreur MiniDisc qui malgré sa faible autonomie me transporte de joie.
Début des années 2000. Apple lance l’iPod et il est désormais possible de se balader avec des milliers de chansons sur soi, dans sa poche. On se dit qu’on a atteint le summum de la technologie mais avec l’avènement des smartphones on se retrouve avec un produit qui sait tout faire : camescope, appareil photo, téléphone, petit lecteur vidéo, GPS… et bien entendu baladeur audio.
Conclusion du préambule
Quelque soit la technologie, quelque soit l’époque, une chose perdure : le plaisir d’écouter de la musique, que se soit pour se détendre, pour se remettre d’un coup dur, pour travailler, pour faire passer le temps sur un trajet… La musique fait partie intégrante de nos vies.
Ce qui d’un point de vue « technique » me surprend de nos jours c’est que nous avons accès à des millions de chansons pour quelques euros par mois, le matériel dont nous pouvons disposer paraît être de la science fiction par rapport à ce que nous avions il y a à peine quelques années, mais la plupart d’entre nous avons fait un bond en arrière quant à la qualité de ce que nous écoutons. Avant, nous avions la musique « pure » (les CD) que nous écoutions souvent sur des chaines HiFi aux enceintes faiblardes ou via des casques audio « à mousse ». Aujourd’hui nous écoutons principalement du MP3 de qualité très moyenne avec des casques à 80, 150, 400€ ou des kits 2.1 (ou plus) tonitruants.
Comme je vous l’ai dit au tout début de ce billet, j’écoute de la musique tous les jours. Du MP3 dans 99% des cas. Soit sur mon smartphone, soit via mon ordinateur. Je me suis longtemps demandé ce que signifiait tout ce raffut autour de la « musique lossless », les « DAC », le « High Res ». Je me suis donc lancé dans la re-découverte de la musique à partir d’une plateforme de streaming (Qobuz), mon smartphone (un iPhone 6), un DAC nomade (un ONKYO HA-300), et un casque audiophile (un Sennheiser HDV 630 VB). L’idée pour moi étant de voir si je pouvais faire la différence entre mon écoute habituel (smartphone + streaming MP3 « haute qualité » soit 320 kbps + mon casque « spécial bass ») et une écoute audiophile nomade qualité CD. Dans la suite de ce dossier j’aborderai chaque partie en vous faisant part de mon ressenti, moi qui ne suis pas du tout un « audiophile ».
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