Alors que mon confrère et ami Hadrien tentait d’apprivoiser le Parrot Bebop sur les côtes sablaises, j’avais pour ma part emmené deux drones sur mon lieu de villégiature : le STORM SRD250, dont je vous compterai les crashs dans quelques temps, et mon petit chouchou le Hubsan Nano Q4. Nous allons nous concentrer sur ce dernier et voir ensemble pourquoi un drone qui tient dans la main est une parfaite entrée dans le monde des mini quadcoptères…
Comme vous pouvez le voir sur les deux photos ci-dessous, le Hubsan Nano Q4 est vraiment minuscule. Il s’agit en fait d’un des plus petits quadcopter du monde : 4,5cm pour 11,5 grammes ! Ces mensurations expliquent pourquoi le petit Hubsan est tout à fait à sa place en intérieur. Il est possible de le faire évoluer en extérieur mais il est tout de même préférable qu’il n’y ait pas du tout de vent, sinon vous devrez faire comme moi, c’est-à-dire d’aller sonner chez le voisin afin d’aller arpenter son jardin à la recherche d’une machine de 4,5 cm de long (heureusement pour moi le voisin entretient vraiment bien sa pelouse et je n’ai pas eu à chercher dans des hautes herbes). J’ai d’ailleurs eu droit lors de ma visite à de multiples questions sur mon autre quadcopter : mon SRD 250; il est intéressant de voir comment les drones de type mini quad suscite la curiosité.
En intérieur donc, le Nano Q4 est tout à son aise et vous obéit au doigt et à l’oeil. Vif, agile, il vous faudra un peu de temps avant de le dompter mais vous serez rapidement récompensés. Le petit Hubsan se pilote avec vue direct sur l’appareil (le « LOS » comme disent les anglo-saxons, pour « Line-Of-Sight ») et c’est un excellent entrainement pour qui voudrait par la suite passer à quelque chose de plus gros. Pendant quelques temps, il sera difficile de voler avec l’appareil vous faisant face, car la gauche et la droite seront inversées. Mais l’habitude viendra vite si vous volez souvent.
Ce qui choque peut-être plus que la taille du Q4, c’est la taille et le « form factor » de la radiocommande : elle aussi est minuscule ! Elle fait très jouet, mais fait le job comme on dit. Livrée en Mode 2 (les gaz sont à gauche), cette radiocommande se veut simple et factuelle. Des trims vous permettront de palier à une petite dérive du Hubsan Q4, ce qui ne manquera pas d’arriver si vous le crashez souvent.
A propos des crashs : il y en aura. Plein. Mais le Q4 est très solide et le fameux consommable des nano et mini quadcopters sera parfois (très) difficile à retrouver : les hélices. En effet, lors des chocs il arrive assez régulièrement qu’une voire deux hélices se fassent la malle. Vous en avez quelques-unes en spare mais il ne faudra pas hésiter à en commander un petit lot pour avoir l’esprit tranquille et pouvoir voler et se crasher sereinement (« si tu ne te crashes pas c’est que tu ne repousses pas assez tes limites ! »).
Disponible pour 19,99€ sur Amazon, le Hubsan Q4 a un excellent rapport qualité/fun/prix et il vous ouvrira les portes du vol avec petit quadcopter. Par la suite, vous serez surpris de voir comment vous appréhenderez bien plus facilement des quads un peu plus gros. Volant pour ma part sur du quad de type « FPV Racing », mais aussi du drone de loisir tel que le Bebop de Parrot, je prends toujours autant de plaisir à voler 5 min (c’est l’autonomie max du Q4) dans le salon ou en extérieur par vent zéro.
