Samsung a fait fort avec sa dernière montre connectée. La Samsung Gear S2 s’ouvre aux autres smartphones Android. De plus, Samsung utilise de manière intelligente le cadran de la montre pour la contrôler sans devoir toucher l’écran tactile. Que vaut-elle vraiment ? Est-elle compatible avec toutes les applications malgré le fait qu’elle ne soit pas sous Android (ou Android Wear) ? C’est ce que vous découvrirez dans le test.
Caractéristiques & Unboxing
| Gear S2 | |
|---|---|
| Dimensions et poids | 42,3 x 49,8 x 11,4 mm 47 g |
| Système d'exploitation | Tizen |
| Ecran | Circulaire 1,2 pouces, S-AMOLED, 360 x360 pixels |
| Processeur | Dual-core 1 GHz Pega-W |
| Mémoire vive | 512 Mo |
| Mémoire de stockage | 4 Go |
| Batterie | 250 mAh Li-ion Chargement sans fil |
| Connectivité | Wi-Fi 802.11 b/g/n, Bluetooth 4.1, NFC |
| Capteurs | Accéléromètre, Gyroscope, cardiofréquencemètre, capteur de luminosité, baromètre |
| Résistance | Certifié IP68 (résiste à la poussière et l'immersion dans plus d'un mètre d'eau |
| Prix | 349 euros ou 379 euros pour la version Classic |
La Gear S2 que m’a prêté Samsung est la version normale. Il existe une version nommée « Classic » et qui diffère par son poids, un cadran cranté et la possibilité d’utiliser n’importe quel bracelet de 20 mm. Avec le modèle testé, on est tributaire des bracelets de Samsung, mais pour moi son design est meilleur.
Utilisation
La Gear S2 est compatible avec les smartphones Android. Si vous avez un smartphone Samsung, c’est facile il ne faudra télécharger qu’une application : Gear Manager. Cependant, si vous avez un smartphone d’une autre marque, il faudra avoir 2 Go de mémoire vive au minimum, cela permet à Samsung d’offrir une expérience fluide. Du coup, avec un Sony Xperia Z5 Compact, il m’a fallu télécharger 3 applications avant de pouvoir utiliser la montre. J’ai du aussi créer un compte Samsung afin de synchroniser les données. Si le côté suivi des activités est une partie importante pour vous, il faudra en plus télécharger S Health.
Bref, une fois téléchargé toutes ces applications, la Gear S2 est opérationnelle. C’est bluffant de voir que même si la montre n’est pas sous Android Wear, on reçoit toutes nos notifications et on peut interagir avec (à des degrés différents). J’étais sceptique au début puisqu’elle était sous Tizen, un système utilisé que par Samsung. Finalement, tout fonctionne, S Voice est même intégré donc on pilote à la voix sans faire de configurations particulières sur le smartphone avant.
On peut modifier la montre depuis l’appareil ou alors en passant par l’application pour les détails un peu plus pointus. Ainsi, il est possible de gérer les applications dont on souhaite recevoir les notifications, modifier l’ordre des menus dans la montre, créer son propre cadran etc. En dehors de ça, il est possible de transférer du contenus (photos ou musique) afin de n’utiliser que la montre lors des sessions de sport. La montre est étanche donc elle résistera à la pluie et à votre transpiration.
Autonomie
La Gear S2 ne tourne pas sous Android Wear et donc la gestion de l’autonomie est beaucoup plus fine. Ce qui donne au final, une montre très endurante et il est même possible d’activer un mode « économie d’énergie ». En utilisation classique (sans utiliser la voix mais en répondant directement depuis les notifications quand je le voulais), j’ai tenu 3 jours ! Oui oui, 3 jours, bon j’ai fait attention sur la dernière journée afin de tenir mais c’est mieux que la concurrence !
Conclusion
Samsung a su capitaliser sur ses anciennes montres connectées pour proposer la montre ultime. La Gear S2 est la montre parfaite, qu’on utilise un smartphone Samsung ou non. L’interface est fluide et bien ficelée tandis que la gestion avec le cadran est très intelligente. Il est vrai que la montre coûte assez cher, mais vu son design, son épaisseur relativement faible (par rapport à la concurrence et en général), elle est une valeur sûre.
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