L’équipe Moovely a pu découvrir Thor: Ragnarok, dans un cadre assez particulier, le cinéma Pathé de Massy. Vous me direz « Oui c’est un cinéma merci de ta perspicacité ». Ce à quoi je répondrais « Hé non on a testé la salle Dolby Vision/Dolby Atmos dans des fauteuils en cuir trop trop calés ». Voilà. Au programme donc, du fun, du Marvel, et surtout un confort vraiment pas piqué des hannetons.
Dolby est une marque assez active, et ses technologie Atmos et Vision commencent à se développer dans plein d’endroits et de produits différents: je pense notamment à l’enceinte Cabasse/Orange, aux écrans actuels et également aux salles de cinéma. Atmos est l’approche Dolby concernant le son Surround, tandis que Vision est sa réponse à la course au 4k et autres formats très développés.
Dolby Atmos joue sur le son dans l’espace. Ainsi il est possible, lorsque la piste sonore est compatible Atmos, d’avoir une vraie spatialisation, précise, de ce que vous regardez. Si jamais un alien est hors-champs, mais qu’il fait du bruit en glissant dans les fourrés par exemple, vous l’entendrez. Lorsqu’il pleut, vous entendrez la pluie venant du dessus de la pièce. C’est assez bluffant.
https://www.youtube.com/watch?v=Jb4GolexHac
Dolby Vision augmente encore la différence entre les zones les plus sombres et les plus claires de l’image, ce à quoi l’oeil est très sensible. On se rapporte donc graduellement de ce que l’œil voit vraiment, et le réalisateur s’assure que son image est telle qu’il la voulait en projection.
Le Pathé Massy est actuellement un des seuls, si ce n’est LE seul cinéma équipé de ces deux technologies combinées, ce qui en est une expériences assez incroyable, même pour un habitué des salles obscures. En plus de ça, la salle Dolby du cinéma est assez peu conventionnelle: des sièges gigantesques en cuir, avec une tablette pour poser son popcorn et ses boissons, et surtout la possibilité de lever un repose-jambes, qui du coup permet de s’allonger totalement. On y est TRÈS bien. Gros point positif, même les personnes ayant de très grandes jambes pourront s’installer très confortablement. On sent vraiment le cinéma de demain arriver, avec de la technologie et une façon légèrement différente de s’installer pour profiter au max de cette expérience sensorielle.
Thor, le héros en retard sur le MCU
Si Thor, dieu du Tonnerre et plus puissant Avenger a du panache, on ne peut pas dire que ses aventures cinématographiques soient des plus réussies. Un premier film pseudo-initiatique, puis un deuxième qui tente de faire de l’épique sans décoller, bref c’était pas jojo pour Spring Break. L’arrivée de Guardians of the Galaxy change la donne, et devant un accueil épique, il semblerait que Marvel ait décidé de faire du second degré avec Thor.
« Privé de son puissant marteau, Thor est retenu prisonnier sur une lointaine planète aux confins de l’univers. Pour sauver Asgard, il va devoir lutter contre le temps afin d’empêcher l’impitoyable Hela d’accomplir le Ragnarök – la destruction de son monde et la fin de la civilisation asgardienne. Mais pour y parvenir, il va d’abord devoir mener un combat titanesque de gladiateurs contre celui qui était autrefois son allié au sein des Avengers : l’incroyable Hulk… »
On suit donc un Thor sans repères, qui échoue sur une planète un peu bizarre. Dirigée par le mégalo Grandmaster (Jeff « La Mouche » Golblum) d’une main de fer, elle n’accueille le dieu Asgardien que parce qu’il semble être un combattant décent. Perdu sans ses pouvoirs, la redécouverte de ce qu’est être « mortel » est assez dur, et ça permet au personnage de mûrir enfin. Réfléchir avant de foncer dans le tas, et faire les choix les plus intelligents pour ne serait-ce que survivre et s’échapper…
Pendant ce temps, la grande soeur de Thor et Loki, Hela, fout le bordel sur Asgard: exécution de la population, traque des survivants, et surtout recherche de l’épée qui ouvre le Bifrost, qu’Heimdall a intelligemment récupéré au moment critique, bloquant sa vague de destruction sur le royaume principal. Elle découvre aussi avec un certain déplaisir qu’Odin a totalement effacé sa participation à la conquête des différents royaumes (son envie de tout détruire la fera emprisonner par son propre père, et ses actions effacées de la grande histoire d’Asgard).
La confrontation entre les deux héros s’annonce plutôt hardue, même avec des alliés comme Valkyrie ou Hulk… Qui décidera du Jugement Dernier, le Ragnarok ? A découvrir en salles.
Les gros plus:
-Un film très second degré, qui sied parfaitement aux deux personnages principaux, à savoir Spring Break et Hulk
-Des personnages féminins forts (et potentiellement une première incursion LGBT pour Marvel avec Valkyrie
– Des couleurs fluo très funky
-Une ambiance déjantée très appréciable
Les gros moins:
-Ambiance très gardiensdelagalaxiesque
-Des thèmes sous-entendues mais pas exploités (Hulk et son arrivée sur Saakar, Valkyrie et sa potentielle bisexualité…)
– Un semblant de « On savait pas trop quoi faire avec Thor donc on a laissé le réal faire ce qu’il voulait et étrangement ça passe très bien ».
– Un humour qui peut parfois être répétitif et lourd.
Thor: Ragnarok est donc un film très chamarré, bourré de références, avec des caméos plutôt fun. Très similaire aux Gardiens de la Galaxie, il réussit là où deux autres films au ton plus sérieux ont échoués: nous faire aimer Thor, et c’est pari tenu ! Les personnages s’en sortent plutôt bien (gros crush sur Valkyrie), et globalement, on se bidonne de A à Z. Pari réussi, mais sans vraie originalité pour Marvel !