Sorti il y a onze ans maintenant, Cars reste encore aujourd’hui un incontournable de Pixar. Le premier opus avait rencontré un vif succès auprès du grand public à sa sortie, surtout chez les plus jeunes. Pour Disney, les produits dérivés du fameux Flash McQueen sont les plus lucratifs devançant même Toy Story. Cars 2 avait moins emballé les foules, à peine 200 millions de dollars au box-office, des chiffres très moyens pour un film Pixar. Cette année la fameuse voiture rouge reprend du service pour une troisième (et dernière ?) course dans Cars 3, un film que j’ai pu voir en avant-première.
Flash McQueen : un héros qui vieillit
Star incontournable de la Piston CUP, Flash McQueen enchaîne les courses au coude à coude avec ses deux compagnons de route Cal Weathers et Bobby Swift. Tout allait bien dans la carrière de Flash jusqu’au jour où il croise sur la piste son nouveau concurrent : Jackson Storm. Une voiture totalement high-tech qui ne fait qu’une bouchée des trois meilleurs ennemis. Face à de nouveaux adversaires redoutables, tous les anciens abandonnent au fil de la saison ne restant finalement que Flash McQueen comme dernier représentant de l’ancienne génération. Seulement, son envie de gagner le pousse dans ses derniers retranchement, finissant par provoquer un accident l’obligeant à s’arrêter. Flash n’a plus le choix, s’il veut reprendre le sport qu’il aime tant, il va devoir s’entrainer d’arrache-pied.
Voici donc le pitch de cette troisième aventure. Un scénario différent des deux premiers, mais qui se rapproche beaucoup du premier opus que ce soit au niveau de l’ambiance ou des personnages.
L’héritage de Doc
Très peu présent dans Cars 2, le personnage de Doc Hudson revient en force dans ce film. Désespéré par sa lenteur, Flash McQueen va sans cesse se remémorer son mentor qui l’a aidé à devenir le grand champion qu’il est aujourd’hui. Dans cette aventure, il rencontrera l’autre personnage principal de ce film : Cruz Ramirez, sa nouvelle coach. Un personnage attachant et rafraichissant dans ce casting que l’on commence à bien connaitre. Les apparition des personnages de la ville de Radiator Springs comme Marty ou Sully se font rares, se centrant plus sur l’aventure de McQueen, une très bonne idée selon moi. On voit notre héros évoluer dans un nouvel univers, exprimer de nouvelles émotions tout en gardant l’esprit Cars qui avait totalement disparu dans le deuxième film.
J’ai particulièrement aimé l’alchimie entre Flash et Cruz que l’on voit s’accroître au fil de l’aventure. À l’imagine du dernier Toy Story, Cars 3 est une histoire basée sur l’altruisme et le passage de flambeau. Une idée certes vieille comme le monde, mais qui colle bien au personnage de Flash McQueen que l’on a vu grandir dans les différents films.
Les enfants ne s’en lassent pas
On le sait, Cars n’a jamais eu un succès énorme auprès des adultes, peut-être une question de génération. Mais pour les plus jeunes, Cars est pour eux ce que fut Toy Story pour nous, la génération 90. Ils l’aiment et ça se voit : Cars est la franchise la plus lucrative pour Disney, les produits dérivés rapportent bien plus que les films. Le grand nombre d’enfants présents à cette avant-première en témoigne. C’est peut-être pour cela que le film est très orienté vers les enfants, c’est un choix marketing. Là où des films comme Vice-Versa ou Wall-E touchent à la fois les petits et les grands, ici Cars a bel et bien défini son public.
Malgré ça, j’ai particulièrement aimé l’humour fin présent tout au long du film pensé pour faire sourire les plus grands. Si vous avez envie de faire plaisir a vos enfants/neveux/cousins/petits-fils n’hésitez pas une seule seconde, il sera ravi de voir sa voiture préférée brûler l’asphalte durant les 1 heures 50 de film. Si vous n’avez pas apprécié les deux premiers volets, celui-ci ne sera pas non plus à votre goût. Pour tous ceux qui souhaitent aller le voir, le film sort le 2 août 2017.
