Du 6 au 8 mai se déroulait au Centre International des Congrès de Vinci à Tours la seconde édition de la DreamHack en France. Ce sont près de 10.000 visiteurs qui sont venus assister aux différents tournois et découvrir les nouveautés des constructeurs. Une réussite. C’était la première fois que je me rendais à un événement entièrement consacré à l’eSport. J’ai déjà eu l’occasion d’aller plusieurs fois à la Paris Games Week et d’avoir eu un premier aperçu de la ferveur du sport électronique, mais rien comparé à ce week-end. Je suis loin d’être un mordu de la compétition, certes j’ai toujours été un gamer, plus ou moins modéré selon les périodes, mais je me suis rarement intéressé à l’eSport. Malgré cela, j’ai, tout de même, passé une journée agréable, je vous détaille tout.
Il faut savoir que la DreamHack se divise en trois étages distincts. Le premier est réservé aux constructeurs, vendeurs et restaurateurs qui présentent ou vendent leur produits. Le second, l'(les?)amphithéâtre, est la scène sur laquelle se défient les équipes durant la compétition. Le dernier, inaccessible au public, c’est la grande, la très très grande salle où se déroulaient les LAN.
La zone d’exposition
Acer, MSI, Asus ou encore NRJ Games, voici, entre autres, les exposants présents à cette édition de la DreamHack. C’était l’occasion pour les marques de présenter au grand public leur nouveaux produits. Comme d’Acer, notamment, qui présentait son nouveau PC Gamer, le Predator 21 X le premier ordinateur portable avec un écran incurvé. Ils exposaient aussi leur nouveau casque de réalité virtuelle, un prototype pour l’instant, que l’on n’a malheureusement pas pu tester. Outre les constructeurs gaming, d’autres exposants étaient présents pour présenter leur travail. C’était le cas de Tronatic Studio, un Studio d’animation 3D crée un 2011, qui proposait gratuitement de vous incruster sur la photo de votre choix, le résultat est bluffant ! Autre produit qui m’a marqué, la toile pour projecteurs de DesignScreenHD. Une idée simple, qui risque de changer pas mal de choses dans le milieu de la projection grand public. En effet, si aujourd’hui nombreux sont les projecteurs sur le marché, les toiles elles, n’ont pas changé depuis des décennies. Ici, l’écran est pliable et prend 3 fois moins de place qu’un écran classique. Il y avait aussi des petites parties organisées, notamment sur le stand de NRJ Games : on vient aussi à la DreamHack pour jouer. Pour l’occasion, Monster distribuait des canettes gratuitement, j’avoue m’être servi quelques fois…
L’Amphithéâtre
Il semblerait, après plusieurs recherches, qu’il y avait en fait deux voir trois amphithéâtres où se déroulaient les compétitions publiques. N’étant pas au courant de cela, je n’ai malheureusement pris place que dans un seul amphithéâtre où se déroulaient les compétitions de League Of Legends et d’Overwatch. J’ai assisté au match entre l’École 42 (PTDQ) et LES JAMBONS sur Overwatch remporté par LES JAMBONS. Ils sont repartis avec 6000€ de cashprize. L’autre match auquel j’ai assisté opposait les Egirlslayers de l’école Polytech Tours aux Les Chiens De Le Esport sur League Of Legends, un match qui ne s’est pas terminé par manque de temps. Que ce soit pour l’un pour ou pour l’autre, l’ambiance était au rendez-vous. On est encore loin (en tout cas ce jour-là) d’une ambiance de stade, mais les mêmes mécanismes étaient là. Un public qui réactif, n’hésitant pas à applaudir à chaque belle action Ingame, à encourager leur équipe favorite et certains huaient même les fails. Une expérience différente de ce que j’avais eu l’habitude de vivre avec le gaming. Moi qui ai souvent été habitué à fêter mes petites victoires seul ou sur skype, j’ai pris une claque en voyant une salle entière acclamer le moindre frag.
La LAN géante
Grâce au petit bracelet bleu en ma possession, j’ai pu accéder à la salle bien gardée où se déroulait la LAN. Au troisième étage du Centre International des Congrès de Vinci étaient réunis des centaines de joueurs rangés par lignes venues s’affronter en équipe. La salle était IMMENSE. On étouffait un peu avec les centaines de personnes présentes et le nombre incalculables d’ordinateurs qui tournaient. Une des choses qui m’a frappé, en entrant dans cette salle, c’est qu’une grosse partie de ce qui se passe à la DreamHack n’est pas accessible au public. Certes, j’ai appris entre temps qu’il n’y avait non pas un, mais plusieurs amphithéâtres, ce qui laisse place a plus de matchs ouverts au public, mais tout de même… Il est certain que faire entrer les quelques 10.000 visiteurs dans la salle est clairement impossible, mais le problème demeure.
J’ai finalement été très agréablement surpris de cette édition de la DreamHack, même en étant un gamer occasionnel. J’ai vécu cette ambiance et cette passion pour l’eSport pour la première fois de ma vie et je dois vous avouer m’y être prêté au jeu et avoir applaudi avec le public sur certaines actions. Jusqu’ou ira cette ferveur de l’eSport ? Le Conseil Olympique nous le dira, des discutions sur une éventuelle compétition pour les JO de 2022 à Tokyo est en discussion en ce moment.